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UNIVERSIDAD AUTÓNOMA DE MADRID FACULTAD DE FILOSOFÍA Y LETRAS TESIS DOCTORAL Análisis de conflictos y Relaciones Internacionales, una elaboración teórica de Sociología del Poder Causas de la Guerra del Líbano de 2006 PRESENTADA POR: Guillem Farrés Fernández DIRECTOR: Dr. Ferran Izquierdo Brichs Octubre 2018 Programa de Doctorado: Ciencias Humanas: Geografía, Antropología y Estudios de África y Asia a Magali a mis padres Esther y Albert Resumen Si observamos la literatura sobre la Guerra del Líbano del 2006, llama la atención la ausencia de un marco teórico claro en la mayoría de los análisis. Igualmente se perciben notables discrepancias en algo tan básico como las causas de la guerra y encontramos destacadas diferencias en la explicación de la conducta de los principales actores en conflicto. Probablemente, una de las causas de la ausencia de metodología o de marco teórico en los análisis de la guerra se halla en la dificultad de encontrar modelos teóricos adecuados para tal fin. El peso de distintas entidades subestatales (como el propio Hezbolá) y la complejidad de los sistemas sociopolíticos libanés e israelí, así como el fuerte impacto de las dinámicas que produce dicha complejidad en las decisiones de las élites políticas, desborda cualquier propuesta teórica de Relaciones Internacionales. En realidad nos encontramos frente a un remarcable problema a nivel teórico. Parece evidente que el objeto de estudio (una guerra que incumbe al menos a dos Estados) corresponde a la disciplina de las Relaciones Internacionales. Sin embargo, esta disciplina carece de herramientas operativas para el análisis en profundidad de sistemas de este nivel de complejidad que integran (lo que desde la propia disciplina se considera) distintos niveles de análisis interrelacionados entre ellos. La Sociología del Poder en su momento ya surgió con la voluntad de ofrecer una propuesta teórica operativa que resolviera las lagunas y respondiera las cuestiones que desde otras perspectivas teóricas no tenían respuesta. Esta tesis, siguiendo los debates abiertos en Relaciones Internacionales y en el ámbito más amplio de las Ciencias Sociales, ofrece una base teórica ontológica a esta propuesta teórica. Esto nos ha permitido aclarar y definir mejor conceptos como actor, agente, recursos de poder y estructura, y explicar como interaccionan entre ellos. Asimismo consideramos que ello nos ha permitido superar críticas que se podrían haber formulado desde las Ciencias Sociales, mostrando que los agentes de esta propuesta no son “ahistóricos ” y proponiendo una solución al debate sobre la cuestión de su “rational choice”. Igualmente, el hecho de acercarnos al cuerpo teórico de la Sociología nos ha permitido incorporar conceptos de esta disciplina, notablemente provenientes de Bourdieu, como los recursos de poder simbólicos o el campo del poder, adaptándolos a nuestra propuesta. 3 Igualmente se desarrolla una propuesta específica para el análisis de conflictos internacionales. Manteniendo un diálogo con autores principalmente del ámbito de la Resolución de Conflictos, se propone una nueva metodología y nuevos conceptos teóricos basados en la Sociología del Poder para el análisis de conflictos internacionales. Esta elaboración teórica incluye una propuesta propia del concepto de conflicto, y desarrolla varios conceptos nuevos, como complejo conflictual, conflicto dominante, o recursos de poder disputados, que ayudan a desvelar dinámicas de los conflictos internacionales que hasta el momento pasaban fácilmente desapercibidas. La aplicación de esta propuesta teórica a la Guerra del Líbano de 2006 permite desvelar las causas de este conflicto armado y establecer que, a diferencia de lo que indicaban los análisis precedentes, las dinámicas de competición para la acumulación diferencial de poder entre las élites dentro de cada uno de los Estados son la causa del estallido de la Guerra del Líbano del 2006. Dicho de otro modo, lo que lleva a los principales actores hacia la guerra no es la confrontación con el que será su adversario durante el conflicto armado, sino las dinámicas de conflicto internas en cada uno de estos Estados. Asimismo, el estudio nos desvela, tanto a nivel teórico como en el estudio de caso, dinámicas que dificultan la resolución de los complejos conflictuales, explicando su perduración en el tiempo. A modo de ejemplo vemos la convergencia de intereses y las sinergias entre actores de distintos países que supuestamente están enfrentados, pero que salen beneficiados de la conflictividad entre ellos: no sólo justifican sus discursos mutuamente, como se había podido señalar hasta ahora, sino que incluso comparten los mismos objetivos e intereses en el campo del poder, defendiendo con sus acciones el valor de los recursos de poder que ambos disponen. Es decir, los distintos actores (supuestamente enfrentados) producen sinergias para defender la importancia que tienen, en el sistema estudiado, recursos de poder como el prestigio ganado a través de acciones bélicas, la ideología militarista, o la propia capacidad militar como recurso material. Sin las acciones del adversario, estos recursos de poder se irían devaluando progresivamente con el tiempo. 4 Résumé Si nous examinons la littérature sur la guerre du Liban en 2006, l’absence d’un cadre théorique clair dans la plupart des analyses est étonnant. De même, des divergences notables apparaissent sur la question des causes de la guerre, tout comme dans l'explication du comportement des principaux acteurs engagés dans le conflit. L’une des causes de l’absence de méthodologie ou de cadre théorique pour l’analyse de la guerre réside probablement dans la difficulté de trouver des modèles théoriques adaptés à cet objectif. Le poids des différentes entités sous-étatiques (comme le Hezbollah lui-même) et la complexité des systèmes sociopolitiques libanais et israéliens, ainsi que le fort impact de la dynamique produite par cette complexité dans les décisions des élites politiques, dépassent toute proposition théorique issue des Relations Internationales. En réalité, nous sommes confrontés à un problème remarquable au niveau théorique. Il semble clair que l'objet de l'étude (une guerre qui concerne au moins deux États) correspond à la discipline des Relations Internationales. Cependant, cette discipline manque d'outils opérationnels pour l'analyse en profondeur de systèmes dotés d’un tel niveau de complexité et qui intègrent (ce que la discipline des Relations Internationales elle-même considère comme étant) différents niveaux d'analyse interdépendants. L’émergence de la Sociologie du Pouvoir est issue de la volonté même d’offrir une proposition théorique opérationnelle qui comblerait ces lacunes et répondrait aux questions qui, depuis d’autres perspectives théoriques, étaient restées sans réponse. Cette thèse, à la suite de débats ouverts en Relations Internationales et dans le champ plus large des Sciences Sociales, offre une base théorique ontologique à cette proposition théorique. Celle-ci nous permet de clarifier et de mieux définir certains concepts comme ceux d'acteur, d’agent, de ressources de pouvoir et de structure, et d'expliquer comment ils interagissent les uns avec les autres. Nous estimons également que cette nouvelle proposition théorique nous permet de dépasser les critiques qui auraient pu être formulées depuis les Sciences Sociales, en démontrant que, selon cette proposition, les agents ne sont pas "anhistoriques", et en proposant une solution au débat sur la question de leur "choix rationnel". De même, le fait de se rapprocher du corpus théorique de la Sociologienous permet d'intégrer des concepts issus 5 de cette discipline, notamment ceux de Bourdieu, tels que les ressources de pouvoir symboliques ou le champ du pouvoir, en les adaptant à notre proposition. Par ailleurs, une proposition spécifique pour l'analyse des conflits internationaux est développée. En maintenant un dialogue avec des auteurs principalement issus de la discipline de la Résolution des Conflits, nous proposons une nouvelle méthodologie et de nouveaux concepts théoriques basés sur la Sociologie du Pouvoir pour procéder à l'analyse des conflits internationaux. Cette élaboration théorique inclut une proposition de définition du concept de conflit et développe plusieurs nouveaux concepts, tels que ceux de complexe conflictuel, conflit dominant, ou ressources de pouvoir contestées, qui permettent de mettre à jour certaines dynamiques des conflits internationaux jusqu'alors facilement négligées. L’application de cette proposition théorique à la guerre du Liban de 2006 explique les causes de ce conflit armé et établit que, contrairement à ce que les analyses précédentes ont pu indiquer, les dynamiques de concurrence pour l’accumulation différentielle de pouvoir entre les élites au sein de chacun des Etats sont la cause de l’éclatement de la guerre. En d’autres termes, ce qui conduit les principaux acteurs à la guerre n’est pas la confrontation avec qui sera leur adversaire lors du conflit armé, mais les dynamiques de conflits internes dans chacun de ces États. Cette étude met en lumière, tant au niveau théorique qu’à travers l’étude de cas, les dynamiques qui rendent difficile la résolution des complexes conflictuels, expliquant leur longévité. À titre d'exemple, nous observons une certaine convergence d'intérêts et des synergies entre des acteurs de pays différents qui sont supposés s’affronter, mais qui tirent profit du conflit qui les oppose : ils ne justifient pas seulement leurs discours respectifs, comme cela a été souligné jusqu'à présent, mais ils partagent également les mêmes objectifs et les mêmes intérêts dans le champ du pouvoir, défendant par leurs actions la valeur des ressources de pouvoir qu’ils possèdent. Autrement dit, les différents acteurs (supposés être en conflit) produisent des synergies pour défendre l'importance que revêtent, dans le système étudié, les ressources de pouvoir telles que le prestige acquis par des actions militaires, une idéologie militariste, ou la capacité militaire en tant que ressource matérielle. Sans les actions de l'adversaire, ces ressources de pouvoir seraient progressivement dévaluées au fil du temps. 6 Abstract If we look at the literature on the 2006 Lebanon War, the absence of a clear theoretical framework in most analyses is noteworthy. In addition, there are notable disagreements on the causes of the war and outstanding differences in the explanation of the behaviour of the main actors involved in the conflict. One of the causes of the absence of methodology or theoretical framework for the analysis of the war probably lies in the difficulty of finding suitable theoretical models to this purpose. The weight of different sub-state entities (such as Hezbollah itself) and the complexity of the Lebanese and Israeli sociopolitical systems, as well as the strong impact of the dynamics produced by this complexity on the decisions of the political elites, go beyond any theoretical proposal of International Relations. We are facing a remarkable problem at the theoretical level. Indeed, it seems clear that the subject of study (a war that concerns at least two States) belongs to the discipline of International Relations. However, this discipline lacks operational tools to perform an in-depth analysis of systems with such level of complexity, systems that integrate (what from the International relations discipline itself are considered) different levels of analysis interrelated among themselves. The Sociology of Power emerged from the desire to offer an operational theoretical proposal that would bridge these analysis gaps. Following open debates in International Relations and more broadly in Social Sciences, this thesis offers an ontological theoretical basis to this theoretical proposal. Based upon this work, we were able to clarify and better define concepts such as actor, agent, resources of power and structure, and to explain how they interact with each other. We also consider that this enabled us to overcome criticisms that could have come from the Social Science disciplines, by showing that according to this proposal, the agents are not “ahistorical”, and by suggesting a solution to the debate on the question of their “rational choice”. Likewise, approaching the theoretical body of Sociology has enabled us to incorporate concepts originating from this discipline, notably from Bourdieu's work, such as symbolic power resources or the field of power, adapting them to our proposal. In addition, a specific proposal for the analysis of international conflicts is developed. Through a dialogue with authors belonging mainly to the field of Conflict Resolution, we 7 propose a new methodology and new theoretical concepts for the analysis of international conflicts based on the Sociology of Power. This theoretical work includes a proposal of definition of conflict, and the development of several new concepts, such as conflictual complex, dominant conflict, or disputed power resources, which help reveal certain dynamics of international conflicts that until now were easily overlooked. The application of this theoretical proposal to the 2006 Lebanon War sheds a new light on the causes of this armed conflict. This work establishes that, unlike what had been found in previous analyses, the dynamics of the competition for differential accumulation of power between the elites within each State are the cause of the outbreak of the war. In other words, what leads the main actors to go to war is not the confrontation with who will be their adversary during the armed conflict, but the internal dynamics of conflict in each State. The study identifies, both in the theoretical part and in the case study, dynamics that hinder the resolution of conflictual complexes, explaining their durability over time. As an example, we observe convergence of interests and synergies between actors from different countries that are supposedly at odds, but who benefit from the conflict: they not only mutually justify their discourse, as it had been pointed out so far, but they even share the same objectives and interests in the field of power, defending through their actions the value of the resources of power that they possess over the other resources. That is, the different actors (supposedly confronted) produce synergies to defend the importance that, in the given system, some resources of power have, such as prestige gained through military actions, militarist ideology, or military capacity as a material resource. Without the actions of the adversary, these resources of power would be progressively devalued over time. 8 Índice de Contenidos Resumen...............................................................................................................3 Résumé..................................................................................................................5 Abstract................................................................................................................7 Índice de Contenidos...........................................................................................9 Agradecimientos................................................................................................13 Introducción.......................................................................................................15Justificación del objeto de estudio...................................................................................15 Objetivos e hipótesis de la tesis.......................................................................................21 Metodología y fuentes consultadas..................................................................................23 Estructura de la tesis........................................................................................................26 PARTE PRIMERA Sociología del Poder y análisis de conflictos internacionales...................................................................................................29 Capítulo 1 Propuesta ontológica......................................................................38 1.1 Actores y agentes.......................................................................................................40 1.2 Poder y recursos de poder..........................................................................................54 1.2.1 Los recursos de poder...................................................................................................62 1.2.2 Recursos de poder, Bourdieu y poder simbólico...........................................................65 1.2.3 Recursos de poder estructurantes..................................................................................68 1.3 Estructuras.................................................................................................................71 1.4 Entidades duales (recurso y estructura) : Las organizaciones...................................79 1.5 El campo del poder....................................................................................................82 Capítulo 2 Corolario y metodología.................................................................85 2.1 Actores, élites y relaciones de poder circular............................................................88 2.2 Agentes, población y relaciones de poder lineales....................................................95 2.3 Herramientas de análisis y conceptos metodológicos...............................................99 2.3.1 Tipos y clasificación de las élites................................................................................100 2.3.2 Alianzas entre actores.................................................................................................103 2.3.3 Vertebración entre los distintos niveles de análisis.....................................................107 2.3.4 La movilización social................................................................................................109 Capítulo 3 Análisis de conflictos internacionales desde la Sociología del Poder.................................................................................................................113 9 3.1 Sobre el conflicto como incompatibilidad de objetivos...........................................119 3.2 La conducta de los actores y el triángulo del conflicto...........................................121 3.3 Los sentimientos y las emociones en la definición de conflicto..............................124 3.4 Una definición práctica y operativa: Wallensteen...................................................125 3.5 Diferencias con Wallensteen y aportaciones a su definición...................................126 3.5.1 Conceptos actor y recursos.........................................................................................126 3.5.2 Los recursos disputados, la diferencia entre competición y conflicto.........................127 3.5.3 El conflicto como relación de poder...........................................................................129 3.5.4 Propuesta de definición de conflicto...........................................................................130 3.6 El complejo conflictual............................................................................................130 3.7 Análisis de un complejo conflictual.........................................................................132 3.8 La paradoja del conflicto y el campo del Poder......................................................136 PARTE SEGUNDA Poder y conflictos en el Líbano....................................141 Capítulo 4 Hassan Nasrallah y las élites de Hezbolá: un poderoso actor compitiendo sobre arenas movedizas.............................................................148 4.1 La aparición del Partido de Dios, un nuevo actor en la escena libanesa.................149 4.1.1 La eclosión del islamismo chií radical libanés con fuertes influencias iraníes y antiimperialistas..................................................................................................................150 4.1.2 Las invasiones israelíes, el frame necesario para la creación de Hezbolá...................151 4.1.3 Una fundación clandestina y nebulosa........................................................................158 4.2 Nasrallah y el control de Hezbolá............................................................................160 4.3 Evolución de los recursos de poder de la organización...........................................163 4.3.1 Del 1982 al 1990: Creación del sistema de recursos de poder de Hezbolá en conflicto con los actores próximos.....................................................................................................164 4.3.2 A partir del 1990: De revolucionarios islamistas a partido de masas de la Resistencia ............................................................................................................................................174 4.3.3 Evolución y debilidades del sistema de recursos de poder que llevan al 12 de julio de 2006.....................................................................................................................................192 Capítulo 5 El entorno Hariri..........................................................................205 5.1 Una gran fortuna, generosidad y representación de la familia real saudí, su forma de darse a conocer en el Líbano.........................................................................................206 5.2 Un actor con contactos, influencia y alianzas con actores regionales y globales....210 5.3 Imperio mediático y recursos de poder simbólicos de un líder comunitario y nacional, moderno y de talla global...............................................................................212 5.4 Hariri en el gobierno: control de instituciones, corrupción y desarrollo de una economía a su medida....................................................................................................215 5.4.1 Un poderoso político amateur extendiendo sus redes clientelares y la corrupción en el sistema libanés.....................................................................................................................216 10 5.4.2 El recurso de poder de la coerción y el entorno Hariri................................................221 5.5 Entorno Hairi después de Rafic Hariri....................................................................226 Capítulo 6 Émile Lahoud................................................................................231 6.1 Orígenes y llegada a la Presidencia.........................................................................233 6.2 Primer gobierno de su presidencia, la pérdida de su única oportunidad frente a Hariri .......................................................................................................................................234 6.3 Política exterior y relaciones con los actores regionales.........................................237 6.4 El segundo mandato, la degradación de la situación...............................................240 Capítulo 7 Siria y los actores sirios en el Líbano..........................................2437.1 Mecanismos de control de las élites sirias en el Líbano..........................................244 7.1.1 Legitimación política y off-shore balancing...............................................................244 7.1.2 El control institucional basado en lucrativas relaciones personales más allá del tratado de fraternidad.......................................................................................................................246 7.1.3 Ejército y servicios de coerción..................................................................................248 7.1.4 Mecanismos de control posteriores a su retirada del territorio libanés........................251 7.2 Intereses de las élites sirias en el Líbano.................................................................253 7.3 Los actores sirios en el Líbano, o cómo el conflicto dominante sirio impacta en el régimen de poder libanés...............................................................................................256 Capítulo 8 Características generales del régimen de poder libanés...........262 8.1 Un sistema parcelado y con élites heterogéneas y poco especializadas..................263 8.2 Un sistema permeable, tablero de las competiciones regionales y globales............268 8.3 La competición por el poder en Siria y su impacto en el sistema libanés, el origen de la crisis del 2004............................................................................................................270 Capítulo 9 Evolución del conflicto dominante en un régimen sometido a cambios bruscos, el camino hacia la guerra..................................................277 9.1 Las sacudidas de 1998 y del 2000 en el régimen de poder libanés y el conflicto entre Lahoud y el entorno Hariri............................................................................................278 9.2 La crisis de 2004 y sus dramáticas consecuencias, el conflicto Bashar al-Assad- entorno Hariri................................................................................................................284 9.3. Reconfiguración del régimen de poder libanés, y emersión del conflicto dominante entorno Hariri - Hezbolá................................................................................................295 9.4 Por qué Hezbolá realiza la operación del 12 de julio..............................................299 9.4.1 La justificación de los presos......................................................................................299 9.4.2 Un régimen de poder libanés explosivo......................................................................303 9.4.3 Causas y cálculo de costes/beneficios en la decisión..................................................316 PARTE TERCERA Poder y conflictos en Israel...........................................325 Capítulo 10 Una difusa red de alianzas neoliberales, la corriente neoliberal 11 ...........................................................................................................................329 10.1 Élite económica y financiera.................................................................................335 10.2 Élite política y alta administración del Estado......................................................344 10.2.1Alta administración del Estado..................................................................................354 Capítulo 11 Una alianza militar-industrial-conservadora con límites borrosos, el security network...........................................................................358 11.1 FDI, el núcleo del Sector de Seguridad.................................................................363 11.2 Industria Militar.....................................................................................................376 11.3 Los políticos del security network y la influencia neoliberal................................382 Capítulo 12 Características generales del régimen de poder israelí...........393 12.1 El sesgo securitario................................................................................................394 12.2 La securización de la frontera norte.......................................................................398 12.3 Rápida especialización y lenta heterogeneización de las élites en un régimen de poder en paulatina desconcentración.............................................................................403 12.4 Globalización y alianzas con actores globales.......................................................406 Capítulo 13 Conflicto dominante y relaciones de poder en un contexto de competición que llevan a la guerra del 2006.................................................411 13.1 Conflicto dominante en Israel................................................................................412 13.2 El conflicto por “el conflicto”, o la batalla por y contra la securización...............413 13.3 El conflicto por el presupuesto de defensa, la progresiva victoria neoliberal.......422 13.4 El conflicto por la influencia en las élites políticas y el policy making.................430 13.5 Peretz y Olmert ¿Actores débiles, o una amenaza al security network? El sustrato de la Guerra del 2006.....................................................................................................435 13.6 Una guerra en nombre de la disuasión que olvida a los secuestrados...................445 Conclusiones.....................................................................................................451 Reflexiones y conclusiones respecto al estudio de caso................................................451 Análisis supraestatal y reflexiones sobre el complejo conflictual........................................452 Evaluación de los objetivos del estudio empírico y validación de la hipótesis....................463 Reflexiones y conclusiones respecto a las propuestas teóricas.....................................471 Evaluación de los objetivos de la propuesta teórica.............................................................472 Resultados de la aplicación de la propuesta teórica.............................................................478 Bibliografía.......................................................................................................484 12 Agradecimientos La elaboración de una tesis no sería posible sin un persistente apoyo social y académico. Este caso no ha sido una excepción y estoy en deuda con numerosos colegas y amigos que han hecho posible, con su apoyo, la realización de este trabajo de investigación. En el ámbito académico, destaca especialmente Ferran Izquierdo, director de la tesis, quien en su momento me descubrió el ámbito académico de las Relaciones Internacionales y me introdujo en los necesarios debates que requiere esta disciplina, despertándome una nueva pasión. Quiero agradecer especialmente su acompañamiento sincero y afectuoso durante todo este largo tiempo, y como director de tesis su apoyo constante y su confianza, sus notables aportaciones, los interesantísimos debates, y su saber motivarme a mejorar mi trabajo. Sin Ferran esta tesis simplemente no existiría. También quiero agradecer especialmente el importantísimo apoyo de mi tutora, Ana Planet así como su disponibilidad y su amabilidad. Estoy en deuda con ambos por mucho tiempo. Igualmente quiero expresar mi agradecimiento por las aportaciones, el apoyo y el afecto de profesores, compañeros y amigos del ámbito académico: Laura Feliu, Oscar Monterde, Blanca Camps, Rashid Arab, Fernando Navarro, Francesc Serra Massansalvador, John 13 Etherington, entre muchos otros. Entre ellos quiero remarcar las generosas aportaciones de Amaia Goenaga. En el ámbito personal, quiero agradecer muy especialmente el apoyo incondicional de mis padres a lo largo de todo este tiempo, y en circunstancias muy variadas, además de agradecer muy especialmente lasrelecturas de los borradores y las aportaciones de Albert. Sin el apoyo de mis padres la elaboración de esta tesis no habría sido posible. Tampoco habría sido posible sin el apoyo de una persona especialmente importante en mi vida, mi compañera Magali. Quiero agradecer especialmente su apoyo constante a este proyecto pese a las restricciones e inconvenientes que implicaba, así como su paciencia, y sus ánimos en los momentos más complicados. También agradezco la comprensión y el ánimo de amigos y familiares que han hecho este solitario trabajo más fácil y agradable durante este período, tanto a la gente de siempre de Terrassa, Joan, Roberto, Eivi, Xavi, Tat, Lluis, Eugeni, Alicia, Alberto, Josep, Anabel, entre otros, que se han adaptado a unas circunstancias siempre cambiantes; como a los que hemos ido conociendo en los distintos lugares donde hemos vivido durante este tiempo (Vilnius, Londres, París, Bruselas, Cairo), Jakub, Margarida, Adrián, Justine, Zoé, Laura, Anna, Jacob, Yoko, Joana, Ahmed, Olinta, Hani, Yasmin, etc.; sin olvidar el apoyo y el afecto de mis hermanos David y Miquel y del resto de mi familia. Igualmente también quiero agradecer a los magníficos compañeros del Hospital de Terrassa que me han facilitado las cosas y me han apoyado de forma solidaria y afectuosa en todo momento. Finalmente, quiero agradecer la paciencia que ha tenido, aun sin ser consciente de ello, mi pequeña Héloïse, también estoy en deuda con ella. 14 Introducción Justificación del objeto de estudio El 12 de julio de 2006, el brazo armado de Hezbolá lanza una operación con el fin de secuestrar a militares israelíes. La operación, escrupulosamente preparada, es un éxito consiguiendo el secuestro de 2 soldados heridos. La emboscada se hace coincidir con un ataque con fuego de mortero y cohetes «Katiusha» a lo largo de la línea azul, sembrando el caos en el ejército israelí, que envía horas más tarde un carro blindado para rescatar a los secuestrados. El tanque atraviesa la frontera, y a unos 70 metros tropieza con una mina antitanque que lo destruye y causa 5 bajas más al ejército israelí. El balance completo de la operación es de ocho soldados israelíes muertos, 5 heridos y dos secuestrados (que también fallecerán a causa de las heridas), sin ninguna baja por parte de Hezbolá (International Crisis Group 2006a; Pellégrini 2010). Es una operación que, sin distar mucho del usual intercambio de golpes entre Hezbolá y las Fuerzas de Defensa de Israel (FDI), es especialmente contundente y sobrepasa alguna de las “reglas del juego” que se habían dado ambos oponentes. De hecho, en número de bajas, es el peor golpe recibido por el ejército israelí por parte de Hezbolá desde su retirada del Sur del Líbano en el 2000. Israel responde a la operación de Hezbolá con un bombardeo masivo sobre el Líbano, dirigido no solamente contra las infraestructuras de Hezbolá, sino que también tiene como 15 objetivo viviendas e infraestructuras civiles (como puentes, carreteras, gasolineras, el aeropuerto internacional, etc.), e incluso ataca instalaciones militares libanesas. Igualmente impone un bloqueo naval y terrestre al país. Esta fuerte escalada de la respuesta israelí desata la guerra abierta entre Israel y Hezbolá. El conflicto armado se prolonga hasta el 14 de agosto, que es cuando entra en vigor el alto el fuego bajo la resolución 1701 del Consejo de Seguridad de Naciones Unidas, aceptada por los gobiernos de ambos países (Hezbolá tenía dos miembros en el gobierno libanés). Las consecuencias de los 33 días de guerra son catastróficas. El Líbano ha sufrido una ola de destrucción, con 7.000 operaciones de bombardeo aéreo y 2.500 de artillería naval, con un resultado estimado de 1.191 víctimas mortales (un tercio de ellas niños), unos 4.405 heridos, y casi un millón de desplazados (UN Human Rights Council 2006). Los daños económicos se estiman en alrededor de 12 mil millones de dólares1. Estos costes incluyen la destrucción de puertos, aeropuertos, plantas eléctricas y de tratamiento de aguas, dos hospitales destruidos y tres seriamente dañados, unos 80 puentes (o 120 según las fuentes), 94 carreteras, más de 25 gasolineras, unas 900 empresas y unas 30.000 viviendas, oficinas y tiendas (Amnesty International 2006). Además, las FDI dejaron minas antipersona y en los últimos días de la guerra (una vez acordado el alto el fuego) inundaron pueblos enteros de bombas de racimo (cluster bombs), lo que aseguraba que el número de víctimas (especialmente niños y agricultores) aumentaría posteriormente2 (International Crisis Group 2006b). Por el lado israelí las víctimas mortales ascienden a 44 civiles3 (7 de ellos niños, y un tercio eran árabes israelíes) y 119 militares (Israel Ministry of Foreign Affairs s. f.), 75 civiles resultaron gravemente heridos, 115 sufrieron heridas de menor consideración y 807 padecieron heridas leves (UN Human Rights Council 2006). Decenas de miles de personas fueron desplazadas4, y muchas se vieron obligadas a permanecer en refugios durante un 1 Según los datos ofrecidos por International Crisis Group (2006b), que especifican “It includes $2 billion in damage to infrastructure, $3 billion in homes and properties, $2 billion in business, $3 billion in both direct and indirect costs to the tourism sector, and $2 billion from loss of economic activity”(International Crisis Group 2006b, 1). Para un análisis detallado de los costes ver: Fattouh y Kolb (2006). Encontramos otras cifras distintas, aunque dentro de parámetros similares, en Salem (2006). 2 Sobre crímenes de guerra y víctimas civiles durante la guerra, ver Bustos (2007). 3 Esta cifra incluye a 4 personas que murieron por parada cardíaca durante los ataques (Israel Ministry of Foreign Affairs s. f.). 4 Según expresa International Crisis Group (2006b), un estudio posterior a la guerra mostró que contrariamente a la impresión que se había tenido durante el conflicto, la mayoría de residentes del norte de Israel no se desplazaron, o lo hicieron durante períodos breves de tiempo. Según este estudio, el 85% de los hombres y el 66% de las mujeres no se desplazaron en ningún momento. 16 tiempo5. Las pérdidas económicas en Israel, a causa del conflicto, se estiman en 4,8 mil millones de dólares (International Crisis Group 2006b). El conflicto supuso un reequilibrio de fuerzas en la política libanesa, en un momento extremadamente delicado para este país. En Israel, el hecho de que el ejército, pese a su agresividad, no consiguiera alcanzar ninguno de los objetivos establecidos al inicio de la guerra, dejó un amargo sabor de derrota, abriendo una crisis que afectó a las fuerzas armadas y a las élites políticas del país. Asimismo, la guerra hizo aumentar la tensión en una región especialmente estratégica, y fue considerada un episodio más de los enfrentamientos entre árabes e israelíes, un conflicto de larga duración con consecuencias globales y con un fuerte impacto en la región mediterránea. No en vano, el gobierno español participa desde septiembre de 2006, con una dotación que llegó a los 1.100 militares6, en las fuerzas de Naciones Unidas desplegadas en el Sur del Líbano, la FINUL7. Sin embargo, pese a la importancia de dichos acontecimientos, encontramos un limitado número de obras que estudien el conflicto, y entre los análisis realizados se perciben importantes discrepancias en algo tan básico como las causas del conflicto8. Igualmente constatamos importantes diferencias en la explicación de la conducta de los principales actores en conflicto. En algunos casos, como Makovsky y White (2006), ni siquiera está muy claro a quién consideran actores, otorgando la agency indistintamente a entidades abstractas como el Estado israelí o iraní, a instituciones como elejército, o a personas individuales como Nasrallah, dentro del mismo análisis. En realidad, en prácticamente todos los casos, los análisis encontrados, pese a ser considerados académicos, destaca la ausencia de metodología o marco teórico que los sustente9. Ello explica la arbitrariedad en la determinación de las causas del conflicto o en las conclusiones que puedan exponer, aunque aporten información 5 Los autores del informe para UN Human Rights Council (2006), interpretando los datos ofrecidos por el Ministerio de Exteriores de Israel, entienden que más de un millón de personas pasaron en algún momento, a lo largo del conflicto, por un refugio. 6 El contingente original de 1.100 militares fue reducido seis años después, en noviembre 2012 a 600-700 militares. Pese a las 7 bajas de soldados españoles durante este período, desde el gobierno se ha reiterado el compromiso con esta misión aún en curso. 7 La FINUL es el acrónimo en francés de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban. Esta fuerza fue creada en 1978, y con el alto el fuego de la guerra de 2006 se refuerza su mandato y la cantidad de sus efectivos. 8 A modo de ejemplo podemos ver cómo no tienen nada que ver las causas propuestas en el estudio de Makovsky y White (2006), las que proponen Achcar y Warschawski (2007), o las que presentan Sheffer y Barak (2013). 9 Destaca la remarcable excepción de Sheffer y Barak (2013), sin embargo el análisis que llevan a cabo del conflicto es muy breve y superficial dado que dista mucho de ser el objeto de estudio central de su obra. 17 rigurosa y reflexiones interesantes. Probablemente, una de las causas de la ausencia de metodología o de marco teórico en los análisis de la guerra se halla en la dificultad de encontrar modelos teóricos adecuados para tal fin. Los investigadores requieren herramientas teóricas que les sean útiles, es decir, que faciliten el estudio de sistemas complejos pero sin caer en simplificaciones que dejen fuera del análisis elementos claves para su comprensión. El peso de distintas entidades subestatales (como el propio Hezbolá) y la complejidad de los sistemas sociopolíticos libanés e israelí, así como el fuerte impacto de las dinámicas que produce dicha complejidad en las decisiones de las élites políticas, desborda cualquier propuesta teórica de Relaciones Internacionales. En realidad nos encontramos frente a un remarcable problema a nivel teórico. Parece evidente que el objeto de estudio (una guerra que incumbe al menos a dos Estados) corresponde a la disciplina de las Relaciones Internacionales. Sin embargo, esta disciplina carece de herramientas operativas para el análisis en profundidad de sistemas de este nivel de complejidad que integran (lo que desde la propia disciplina se considera) distintos niveles de análisis interrelacionados entre ellos. También se podría defender que el objeto de estudio puede ser abordado desde la teoría de Resolución de Conflictos. Sin embargo, como veremos a lo largo de la tesis, las propuestas teóricas de esta disciplina presentan serios problemas al ser aplicadas al análisis de conflictos internacionales. Entre ellos destacamos: la falta de integración sistemática de las relaciones de poder entre los actores; la poco clara y en ocasiones errática ubicación de la agency (es decir, la asignación de la cualidad de actor a entidades del sistema estudiado se realiza de forma confusa y con criterios cambiantes); y la problemática determinación de objetivos de los correspondientes actores, todos ellos con graves consecuencias para el análisis, como detallaremos a lo largo de nuestro estudio. De hecho fue esta falta de herramientas teóricas la que provocó la aparición de la Sociología del Poder. El principal autor e impulsor de esta propuesta teórica, Ferran Izquierdo Brichs, en su tesis (2003) aborda el estudio del conflicto árabe-israelí, centrándose principalmente en el conflicto israelí-palestino. En la hipótesis se preguntaba si la próxima guerra sería a causa de un conflicto por el agua. Es decir, indirectamente postulaba que el principal componente en la perduración del conflicto árabe-israelí era la disputa por el control de los recursos hídricos. Sin embargo, en el proceso de realización de la tesis refutó su 18 hipótesis, concluyendo que los recursos hídricos muy difícilmente serían la causa de futuras guerras, implicando que, a diferencia de percepciones bastante generalizadas en aquellos momentos, la disputa de los recursos hídricos no era la causa de la perduración del conflicto (Izquierdo Brichs 2003). Este hecho dejaba abierto otra vez el objeto de estudio respecto a las causas de esta perduración, e incitaba a la reflexión sobre las propias herramientas de análisis. Como veremos, esto también será relevante posteriormente para nuestro estudio. A partir de aquí, como resultado de debates y de un serio trabajo de investigación se ha ido consolidando la nueva propuesta de la Sociología del Poder. En 2008 finalmente se presentó la nueva teoría en forma de ensayo en el libro Poder y Felicidad, una propuesta de sociología del poder, del mismo Izquierdo, aunque ya antes de la aparición de esta obra encontramos algunos artículos, una tesina y el libro ¿Por qué ha fracasado la paz?: claves para entender el conflicto palestino-israelí, (Álvarez-Ossorio y Izquierdo Brichs 2007), que se inspiran o adoptan dicho marco teórico. Desde entonces han aparecido numerosas publicaciones de artículos académicos, libros y tesis de autores distintos que se sustentan en la Sociología del Poder como marco teórico para llevar a cabo sus análisis y/o que realizan contribuciones teóricas a la propia Sociología del Poder10. En este prolífico período dicha propuesta ha demostrado ser muy útil en los análisis, ha permitido explicar mejor fenómenos difíciles de comprender y ha desvelado dinámicas relacionadas con las relaciones de poder o las conductas de los actores que hasta el momento pasaban desapercibidas. Sin embargo, pese al trabajo realizado hasta ahora, no es una propuesta teórica cerrada, es muy reciente y está en constante desarrollo. Se presentó para que fuera una propuesta simple y operativa, y posteriormente se ha ido desarrollando sobre todo para adaptar su aplicación en distintos ámbitos de estudio. Ello ha implicado que pese a los buenos resultados obtenidos, sus fundamentos teóricos eran poco sólidos (como buena parte de las propuestas teóricas exitosas de la disciplina de las Relaciones Internacionales11), y estaba poco integrada en los debates académicos del ámbito de las Ciencias Sociales. Habiendo tenido la oportunidad de participar en debates para su elaboración desde que 10 Entre ellas destacamos, en el ámbito del desarrollo teórico, Izquierdo Brichs (2008, 2009, 2012, 2013), Feliu e Izquierdo (2016) e Izquierdo y Etherington (2017); y las tesis Kemou-Lampridi (2011), Navarro Muñoz (2015) y Goenaga Sánchez (2015). En el ámbito del estudio de casos (además de algunas de las citadas anteriormente), entre otras, encontramos: Velasco Muñoz (2015), Ramírez Díaz (2011), Lampridi Kemou (2008, 2009), Goenaga Sánchez (2007, 2008, 2011), Izquierdo Brichs (2007a, 2007b), Izquierdo y Farrés (2008). Para una lista más exhaustiva ver: http://www.sociologiadelpoder.com. 11 Como nos muestra Wight (2006). 19 http://www.sociologiadelpoder.com/ la teoría aún estaba en fase embrionaria, y aprovechando el bagaje teórico que me han aportado los debates en mis estancias en el extranjero, me parecía necesario y extremadamente interesante realizar dicho desarrollo teórico pendiente, buscando ofrecer una base sólida al cuerpo teórico cada vez más completo de la Sociología del Poder. Otro aspecto pendiente de desarrollo, en mi opinión, era el ámbito específico del análisis de los conflictos internacionales. A causa demi formación previa en Resolución de Conflictos y Cultura de Paz, siempre he considerado necesario establecer un diálogo entre esta disciplina y la disciplina de Relaciones Internacionales, dado que en ocasiones tienen el mismo objeto de estudio que analizan con finalidades parecidas, pero con útiles teóricos distintos. Por ello, establecer este diálogo entre conceptos de destacados autores de la Resolución de Conflictos con la Sociología del Poder, me parecía una interesante contribución teórica que, además, contribuye a resolver la falta de útiles teóricos específicos para el análisis de conflictos internacionales en la Sociología del Poder. Por todo ello, esta tesis tiene dos ámbitos de trabajo interrelacionados entre ellos. El primero es teórico y consiste en el desarrollo de una propuesta teórica para el análisis de conflictos internacionales desde la Sociología del Poder, así como presentar unos fundamentos teóricos nuevos para este marco teórico. Una vez desarrollada la nueva propuesta teórica, el segundo ámbito de trabajo es el objeto de estudio y consiste en analizar las causas del estallido de la Guerra del Líbano de 2006, una guerra entre dos países conocidos por el autor por haber realizado estancias en ellos (en los años 2005 y 2006 en Israel-Palestina, y en el año 2011 en el Líbano). Con ello se pretende cubrir un claro vacío en los análisis hechos hasta el momento del conflicto, pero también debería permitirnos ir más allá, desvelando dinámicas que subyacen en el conflicto árabe-israelí, contribuyendo a su comprensión. Efectivamente, aunque el objeto de estudio es un aspecto de un episodio concreto del conflicto árabe-israelí, entendemos que el análisis de las causas que llevan a la eclosión de esta nueva guerra debería permitirnos contribuir a la explicación de las dinámicas del conflicto y a la comprensión de su perduración y de las dificultades de su resolución. La guerra del 2006 representa un conflicto armado entre dos sistemas sociopolíticos sumamente complejos que requería de nuevos útiles teóricos para su estudio. Por ello, parece un caso no sólo interesante sino también extremadamente adecuado para ilustrar (y testar) el funcionamiento de la nueva propuesta teórica. Una propuesta teórica innovadora que a su vez 20 nos permite desvelar nuevas dinámicas del objeto de estudio, contribuyendo a su comprensión. Objetivos e hipótesis de la tesis Como se deduce del apartado anterior, podemos considerar que esta tesis tiene cuatro objetivos principales, dos que se refieren al ámbito teórico y dos al estudio de caso. En el ámbito teórico, su primer objetivo es presentar una contribución que complemente el cuerpo teórico existente de la Sociología del Poder, enriqueciéndolo, reforzando sus fundamentos teóricos, y resolviendo las lagunas detectadas hasta el momento. El segundo objetivo es desarrollar dicha propuesta teórica en el ámbito del análisis de conflictos internacionales, es decir, proponer nuevos conceptos teóricos y una nueva metodología basados en la Sociología del Poder para el análisis de conflictos internacionales. El primer objetivo en el ámbito del estudio de caso es examinar y determinar las causas del estallido de la Guerra del Líbano del 2006. Mientras que el último objetivo de la tesis, que se espera que surja del estudio realizado para lograr cumplir el objetivo anterior, consiste en desvelar dinámicas que subyacen en el conflicto regional árabe-israelí, y contribuir a la explicación de las causas de su perduración y las dificultades de su resolución. Respecto a los dos primeros objetivos de la tesis, al corresponder a un desarrollo teórico llevado a cabo sobre distintas cuestiones, aunque creando un cuerpo teórico cohesionado, parece difícil plantear a priori una hipótesis al respecto. Más bien al contrario, siguiendo el modelo de las disciplinas de las ciencias formales y los desarrollos teóricos basados en la deducción, se debería proponer un teorema deducido para presentar su demostración en el desarrollo teórico. Así, en consonancia con los objetivos planteados anteriormente, consideramos que la contribución teórica propiamente referida a la Sociología del Poder (dos primeros capítulos) es la base para la subsiguiente propuesta de análisis de conflictos internacionales. Por este motivo veremos que, en la propuesta de análisis de conflictos, los actores únicamente pueden ser individuos (o alianzas de individuos), y para realizar el análisis será necesario estimar las 21 relaciones de poder que establecen entre ellos y sus recursos de poder. Esta propuesta además nos explica que las guerras o los conflictos internacionales tienen que ser abordados como complejos conflictuales, que integran o comprenden los sistemas sociales participantes de la guerra o del “conflicto”. Igualmente, esta propuesta nos muestra que el análisis de las relaciones de poder y de conflicto del complejo conflictual desvela una jerarquía de los conflictos, y en la cima de esta jerarquía, encontramos el conflicto dominante, con un gran impacto en las dinámicas del sistema. En consecuencia, a modo de teorema, podemos avanzar que los enfrentamientos armados o las guerras están subordinados al conflicto dominante (entre individuos –o estrechas alianzas de éstos– que actúan como actores) del complejo conflictual que los comprende, su evolución y posible resolución estarán condicionadas por éste. En el caso de la Guerra del Líbano de 2006 nos encontramos frente a un conflicto internacional (o complejo conflictual) formado por dos sistemas sociopolíticos separados. Desde la guerra que implicó la fundación del Estado israelí nunca se ha firmado un acuerdo de paz entre Israel y el Líbano, y por ello ambas sociedades han vivido, a grandes rasgos, una de espaldas a la otra, con mínimos intercambios entre ellas (aparte de los propios conflictos armados). Durante el período estudiado, las relaciones entre los principales actores de ambos países son prácticamente inexistentes en la mayoría de los casos, o se circunscriben en el ámbito de la confrontación. Pero lo que es más importante, y teniendo en cuenta que en la parte teórica mostramos que el conflicto tiene que ser entendido en términos de disputa por los recursos de poder, no parece que entre los principales actores (individuos) de los distintos países haya conflictos respecto al control de los recursos de poder que justifiquen una guerra. Si a este hecho le añadimos la conclusión (o teorema) de nuestra propuesta teórica que acabamos de presentar, establecemos como hipótesis de partida que las dinámicas de competición para la acumulación diferencial de poder entre las élites dentro de cada uno de los Estados son la causa del estallido de la Guerra del Líbano del 2006. Esta afirmación implica que las causas de la guerra no responden a las relaciones entre ambos Estados, ni siquiera a las relaciones entre entidades subestatales (como Hezbolá o las FDI) o a los individuos de los distintos países. Esta presuposición nos lleva a explorar las causas del estallido de la Guerra del Líbano. En la medida que algunas de estas causas sean dinámicas que perduran en el tiempo, 22 o si son extrapolables a otros enfrentamientos, pueden desvelarnos factores que expliquen la perduración del conflicto árabe-israelí (incluyendo el conflicto israelo-palestino). En este sentido podemos adelantar algunas preguntas a tener en cuenta durante el desarrollo de la investigación: ¿Existen componentes estructurales que empujen hacia la perduración del “conflicto” (o complejo conflictual) y la eclosión de nuevas guerras? Y, en caso afirmativo, ¿cuáles son y qué peso tienen en elsistema? ¿Existen actores que necesiten “el conflicto” para mantener, o reforzar, su posición en un contexto de competición constante? ¿Su peso en el respectivo sistema sociopolítico y su posición les permiten incidir en la evolución de este complejo conflictual? ¿Cuál es el papel y las posibilidades de los actores perjudicados por la ausencia de paz? ¿Qué efectos tiene la perduración del complejo conflictual en los recursos de poder que sustentan la posición de los distintos actores? Estas son cuestiones generales orientativas a tener en cuenta en el análisis de nuestro objeto de estudio que se realizará siguiendo la metodología desarrollada en la primera parte de esta tesis. Metodología y fuentes consultadas El proceso de elaboración teórica ha consistido, primeramente, en la creación de un marco conceptual amplio desde el que analizar o reflexionar sobre la propia Sociología del Poder, y la identificación de las lagunas y debilidades pendientes de resolver en esta propuesta teórica. La elaboración de este mapa conceptual ha consistido esencialmente en la documentación y el debate. Por ello ha sido necesario un amplio esfuerzo de búsqueda bibliográfica en ámbitos académicos cercanos a la Sociología del Poder y un examen de los debates académicos tanto internos de las disciplinas de las Relaciones Internacionales, Resolución de Conflictos, las Ciencias Políticas o la Sociología, como de los debates más amplios, en ocasiones provenientes de la filosofía de las ciencias, y que trascienden las disciplinas para afectar a todo el ámbito de las Ciencias Sociales. Por este motivo, en esta parte de la tesis encontramos unas referencias bibliográficas notablemente multidisciplinarias que incluyen obras de Relaciones Internacionales, Resolución de Conflictos, Política Económica, Socio-política, distintos ámbitos de la Sociología, Ciencias Políticas o Filosofía. 23 Este ejercicio de documentación nos ha permitido, por un lado, afinar el diagnóstico de las lagunas, carencias o debilidades que presentaba el cuerpo teórico de la Sociología del Poder en aquel momento12. Por otro lado, nos ha dado las herramientas para escoger la orientación que tenía que tomar el abordaje de dichos problemas. Como resultado de ello, coincidiendo con la opinión de autores como Wendt (1999) y Wight (2006), se vio la necesidad (y la posibilidad) de desarrollar una base ontológica para la Sociología del Poder. Ello nos permite desarrollar una propuesta teórica que resuelve en gran parte las debilidades diagnosticadas. Se trata de un desarrollo que complementa la propuesta original de la Sociología del Poder, respetando su cuerpo teórico ya existente. En todo este proceso, el debate y el intercambio de ideas, principalmente con el propio director de la tesis, Ferran Izquierdo Brichs, pero también con otros investigadores y colegas, fueron una herramienta indispensable. El debate en la elaboración de la propuesta ontológica fue más intenso dada la complejidad y dificultad de la tarea. Para la elaboración de dicha propuesta ontológica, se estableció un diálogo que confronta a autores próximos de distintas disciplinas y la Sociología del Poder, desvelando los postulados que la subyacen y formulando unos conceptos básicos. Este diálogo entre distintas propuestas académicas y la Sociología del Poder es guiado y complementado a través de una metodología deductiva que asegura la continuidad lógica del desarrollo teórico. Posteriormente, siguiendo la misma metodología, se explica cómo estos conceptos básicos, a causa de sus propiedades se relacionan entre ellos, constituyendo una base teórica para la Sociología del Poder. Este ejercicio será complementado con bibliografía y aportaciones teóricas especializadas en los distintos ámbitos específicos abordados a lo largo de la propuesta. A continuación, se presenta de forma resumida el cuerpo teórico ya conocido de la Sociología del Poder con algunas aportaciones nuevas que derivan de la propuesta teórica desarrollada anteriormente. Una vez presentado el cuerpo teórico de la Sociología del Poder, se lleva a cabo el desarrollo de la propuesta teórica sobre análisis de conflictos internacionales. La metodología seguida en esta elaboración teórica es similar a la anterior. Un amplio 12 Una primera impresión de estas lagunas había sido presentada por el autor en Farrés Fernández (2013, 2014). 24 ejercicio de documentación previo nos permite establecer un diálogo que confronta las propuestas de distintos autores respecto al concepto de conflicto, y a sus metodologías de análisis de conflictos. Posteriormente, siguiendo una metodología deductiva, se construyen, a partir del cuerpo teórico de la Sociología del Poder, nuevos conceptos y herramientas teóricas que conforman una nueva propuesta para el análisis de conflictos internacionales. De la misma forma que en el proceso anterior, la elaboración de este bloque teórico también se ha basado en el debate, con profesores y otros académicos, entre los que destaca igualmente Izquierdo, que han aportado ideas y contrastado el desarrollo llevado a cabo. El subsiguiente caso de estudio de la Guerra del Líbano del 2006 sigue esencialmente la propuesta de análisis presentada anteriormente. De esta forma, esta propuesta representa el marco conceptual y la pauta de análisis del estudio a través de los cuales se operacionaliza la hipótesis. Como hemos explicado anteriormente, al considerar que nos encontramos frente a un conflicto internacional (o complejo conflictual) compuesto de dos sistemas sociopolíticos distintos, se realiza el análisis de cada uno de ellos por separado, sin dejar de lado las interacciones que existen entre ellos. Es posteriormente, en la conclusión, donde se valida o refuta la hipótesis en función del resultado del análisis anterior. A nivel de estrategia de documentación, se ha realizado un análisis crítico, desde la perspectiva del nuevo marco teórico, de la literatura sobre el propio conflicto. Asimismo, los análisis previos de los dos países en estudio, como del contexto regional, son una fuente de información esencial para conocer las relaciones entre los actores y los recursos de poder controlados por cada uno de éstos, y aportan otras informaciones útiles para realizar el mapa de actores y comprender las dinámicas entre éstos. Igualmente se ha consultado una abundante literatura académica sobre aspectos concretos de los sistemas estudiados. Por esto, para la realización de esta investigación, ha sido necesario dar un peso considerable a la información secundaria. Para llevar a cabo dicha tarea se ha podido disfrutar, además de las bibliotecas universitarias de Barcelona y Madrid, de la National British Library13 y la Bibliothèque nacional de la France (Biblioteca François Mitterrand) ambas con un acceso casi completo a las publicaciones en inglés y francés respectivamente, y con una considerable muestra en otros idiomas (además de ofrecer excelentes ambientes de trabajo). Igualmente se usó 13 Más de un año y medio de la presente tesis se ha realizado residiendo en Londres. 25 ampliamente la Biblioteca especializada BULAC (Bibliothèque universitaire des langues et civilisations), ubicada en las instalaciones del INALCO, centro universitario en el cual el autor realizó una estancia de 5 meses. La información de fuentes primarias también ha representado una fuente importante de documentación. Ha sido esencial para contrastar, verificar y actualizar las informaciones anteriores y para intentar analizar aspectos poco estudiados hasta la actualidad. Igualmente ha sido utilizada para resolver dudas o vacíos dejados por la información secundaria, o cuando ha sido necesaria información más concreta o detallada. Las principalesfuentes primarias utilizadas han sido fuentes periodísticas de prensa internacional (con la consulta de periódicos como The Guardian, Le Monde, Al-Hayat, Al Jazeera, El País, etc.) y prensa local publicada en inglés o francés (L'Orient-Le Jour, The Daily Star, Haaretz, Jerusalem Post, etc.); informes y documentos elaborados por organismos internacionales, sobre todo del sistema de Naciones Unidas (Consejo de Seguridad, Asamblea General de las Naciones Unidas, Secretaría General de Naciones Unidas, Consejo de Derechos Humanos de las Naciones Unidas, entre otros); informes y análisis de think tanks u ONGs como International Crisis Group, Amnesty International o Real Instituto de Estudios Internacionales y Estratégicos; bancos de datos (esencialmente del Banco Mundial, del FMI y del SIPRI); y documentos oficiales como resoluciones del Consejo de Seguridad de Naciones Unidas, pactos o acuerdos bilaterales entre estados (esencialmente entre Líbano y Siria) o documentos e informaciones oficiales de los gobiernos libanés e israelí. Estructura de la tesis Como resultado de todo lo anterior, posteriormente a la presente Introducción, la tesis se estructura en tres partes a las que sigue un capítulo de Conclusiones. La Parte Primera, dedicada al ámbito teórico, está compuesta por tres capítulos. En una primera introducción se explica la justificación del desarrollo teórico realizado y la necesidad de complementar la Sociología del Poder con una propuesta ontológica. A continuación, en el Capítulo 1 se presenta la propuesta ontológica de la Sociología 26 del Poder. Es un nuevo desarrollo en el que se aportan conceptos nuevos, como la distinción entre actor y agente, se aclaran los postulados en los que se sostiene la Sociología del Poder, se debaten y determinan las características de sus conceptos básicos, y se explican los mecanismos de interacción entre estos conceptos. Igualmente se incorporan, adaptándolos a nuestra propuesta teórica, conceptos externos a la Sociología del Poder (como el campo del poder de Bourdieu). En el Capítulo 2 se explica de forma resumida el cuerpo teórico ya existente de la Sociología del Poder como corolario de la propuesta ontológica, y sus principales herramientas teóricas que serán usadas posteriormente en el análisis. Aunque en gran medida explica la teoría ya conocida (desde una perspectiva distinta), se contrasta la Sociología del Poder con algunas otras propuestas teóricas y se presentan algunas aportaciones teóricas nuevas, como la Vertebración entre los distintos niveles de análisis. El Capítulo 3 se dedica al desarrollo teórico sobre el análisis de conflictos internacionales. El capítulo empieza con un diálogo con otras propuestas teóricas que nos lleva a una deconstrucción del concepto de conflicto, para posteriormente hacer una propuesta propia del concepto, basándonos en elementos de Resolución de Conflictos pero desde una perspectiva de la Sociología del Poder. A continuación, y retomando las herramientas teóricas de esta última perspectiva se construye la propuesta de análisis de conflictos internacionales. La Parte Segunda, formada por seis capítulos, corresponde al análisis del sistema sociopolítico libanés. Siguiendo la metodología propuesta, los cuatro primeros capítulos (Capítulos 4, 5, 6 y 7) analizan los principales actores de este sistema. En ellos se abordan sucesivamente las élites de Hezbolá, el entorno Hariri, al presidente Émile Lahoud, y las élites sirias que actúan en el sistema libanés. Estas últimas han sido incorporadas en el análisis como actores del régimen de poder libanés, dado que la presencia siria en el Líbano hasta 2005 hace que estos actores hayan tenido un papel ineludible actuando dentro del contexto libanés. Por ello no pueden ser consideradas actores externos que influyen, o con los que se puede hacer alianzas, sino que, al menos durante un período, formaban parte del régimen de poder libanés. Una vez analizados los principales actores del régimen y sus recursos de poder, en los siguientes dos capítulos (8 y 9) se analizan los rasgos generales del sistema, las relaciones de poder que se establecen entre los actores y las dinámicas de alianzas y de conflicto que estas 27 comportan. Asimismo se identifica el conflicto dominante y se explica su evolución. Finalmente vemos como las dinámicas de conflicto de este sistema explican la conducta de los actores que desencadena la guerra de 2006. La Parte Tercera versa sobre el sistema sociopolítico israelí y está compuesto por cuatro capítulos. En el análisis de este sistema se han agrupado los principales actores en dos grandes grupos, que aunque mantienen diferencias internas considerables, nos ayudan a entender mejor las dinámicas del régimen de poder que conforman. El Capítulo 10 y el Capítulo 11 se dedican cada uno de ellos al análisis de los actores que integran cada uno de estos grupos. Los últimos dos capítulos de esta parte (12 y 13), como en la parte anterior y siguiendo la metodología propuesta, sirven para, una vez presentadas las características particulares del sistema, analizar las relaciones de poder que establecen los principales actores, y las consecuentes dinámicas de alianzas y de conflictos. Igualmente se identifica el conflicto dominante del régimen de poder y explicamos cómo estas dinámicas internas del sistema llevan a la preparación de la Guerra del Líbano del 2006. Finalmente, un último capítulo de Conclusiones cierra la tesis. Este capítulo empieza con un breve análisis de la dimensión transnacional del complejo conflictual que incluye igualmente unas reflexiones sobre sus consecuencias inmediatas. Posteriormente vemos, por separado, una evaluación de los principales objetivos de la tesis, en el estudio de caso y en la propuesta teórica. Esta evaluación nos permite recoger las principales aportaciones de la tesis en ambos ámbitos, y presentar la validación de la hipótesis. Por último, se presentan unas reflexiones sobre la elaboración teórica surgidas de su aplicación al objeto de estudio. 28 PARTE PRIMERA Sociología del Poder y análisis de conflictos internacionales 29 El marco teórico de esta tesis se inscribe en la Sociología del Poder y por ello en esta parte de la tesis, antes de desarrollar la propuesta teórica para el análisis de conflictos internacionales, presentaremos este marco teórico. Sin embargo la Sociología del Poder ha sido presentada ampliamente y en numerosas ocasiones14, y no es el objetivo de una tesis, explicar lo que ya ha sido explicado o analizar lo que ya ha sido ampliamente analizado. No obstante, consideramos que, por ser una propuesta teórica reciente, aún hay carencias pendientes de resolver y ámbitos en los que todavía es necesario su desarrollo. Como ya se había apuntado anteriormente15, encontramos necesaria una mejor definición del papel que pretende jugar dicha propuesta en el cuerpo de las Ciencias Sociales y una mayor concreción del ámbito o disciplina a la que pertenece y se aplica, así como una mejor inserción de la propuesta teórica en debates académicos que le afectan. Igualmente parece necesario establecer diálogos con propuestas teóricas que le son próximas, entre las que destacamos a Bourdieu en el ámbito de la Sociología, y a Wight (como representante cercano del realismo crítico) del ámbito de las Relaciones Internacionales. Por todo ello, evitando en la medida de lo posible repetir lo que pueda ser consultado en otras obras y que no sea estrictamente necesario para la elaboración de esta tesis, el propósito de dicha presentación de la Sociología del Poder es desarrollar una propuesta complementaria al marco teórico existente, que lo enriquezca y resuelva parte de sus carencias. Con este objetivopartimos de una base teórica distinta para presentar los mismos conceptos y dinámicas de la Sociología del Poder, basándonos en destacados elementos de propuestas teóricas externas pero próximas, o estableciendo diálogos de éstas con el cuerpo teórico de la Sociología del Poder. Ello nos lleva a plantear la presentación como una propuesta ontológica para la Sociología del Poder que, además de resolver las carencias mencionadas anteriormente, nos permita explicar también los mecanismos internos e interacciones entre los distintos elementos básicos (agentes/actores-estructura-recursos de poder) de su marco teórico. Con este enfoque nos acercamos a autores constructivistas y del realismo crítico que insisten en la necesidad de establecer bases ontológicas explícitas a los marcos teóricos de las Relaciones 14 Destacan las obras Izquierdo Brichs (2008, 2009, 2012, 2013) e Izquierdo Brichs y Etherington (2017) (2017); y las tesis Kemou-Lampridi (2011), Navarro Muñoz (2015) y Goenaga Sánchez (2015). 15 Ver Farrés Fernández (2013, 2014). 30 Internacionales, que le ofrezcan una base más solida, y que permitan abordar debates sobre los problemas que subyacen en las teorías de esta disciplina académica. Con el libro Social theory for International Politics, Alexander Wendt (1999) pone la cuestión ontológica en el foco de la disciplina de las Relaciones Internacionales16. Wendt plantea esta cuestión cuando presenta una propuesta teórica que incorpora elementos de las Ciencias Sociales, externos al ámbito de las Relaciones Internacionales (como sucede en el caso de la Sociología del Poder) y, para realizar este proceso, fundamenta su propuesta teórica desde una perspectiva ontológica17. Este autor recuerda que la cuestión ontológica no es exclusiva de las Relaciones Internacionales, sino de “any human association” y que las respuestas que se den desde las Relaciones Internacionales tampoco quedan limitadas a este ámbito académico, pudiendo ser propuestas ontológicas válidas para otras disciplinas de las Ciencias Sociales. Igualmente, Wight afirma “[a]ll theories presuppose a basic ontology from which all other considerations follow. No ontology, no theory” (2006, 2). En este mismo sentido, pero ya entrando en el ámbito de las Relaciones Internacionales, Cox afirma: “Ontology lies at the beginning of any enquiry. We cannot define a problem in global politics without presupposing a certain basic structure consisting of the significant kinds of entities involved and the form of significant relationships among them. We think, for example, about a system whose basic entities are states and of an hypothesized mechanism called balance of power through which their relationships may be understood to constitute a certain kind of world order. From such ontological beginnings, complex theories have been built and specific cases – particular inter-state relationships – can be examined. There is always an ontological starting point” (1996, 144). 16 Este autor se refiere al ámbito académico de la Política Internacional, que consideraremos equivalente a las Relaciones Internacionales. Pese a ser conocedores de la existencia de un debate sobre la denominación de la disciplina académica, este debate escapa al objeto de estudio de esta tesis y por ello consideraremos Política Internacional y Relaciones Internacionales, en tanto que ámbitos académicos, como sinónimos. Vemos a autores como Wight (2006) que actúan de la misma forma respecto a esta cuestión. 17 Anteriormente Wendt ya había tratado la cuestión ontológica en el ámbito de las Relaciones Internacionales. En realidad desde sus orígenes, con su artículo “The agent-structure problem in International Relations theory” (1987) ya analiza las ontologías implícitas en distintas corrientes de Relaciones Internacionales y muestra algunas de las diferencias que hay entre ellas. La cuestión ontológica también está presente en su artículo “Bridging the theory/meta-theory gap in International Relations” (1991) en el que analiza dos publicaciones – Nicholas Greenwood Onuf (1989) y Martin Hollis y Steve Smith (1990) – confrontando las ontologías subyacentes de ambos, y en su artículo “Constitution and causation in International Relations” (1998) escrito en el contexto del tercer gran debate de las Relaciones Internacionales (“positivistas”-versus “post-positivistas”) que abordaba de lleno cuestiones epistemológicas de las Ciencias Sociales. En este último artículo Wendt aborda algunas cuestiones ontológicas de las Relaciones Internacionales y remarca que algunas de las importantes diferencias entre las distintas corrientes teóricas son ontológicas. 31 Wendt y Wight coinciden en remarcar que, en esta disciplina académica de las Ciencias Sociales, el debate ontológico puede tener más importancia que en otras dado su objeto de estudio: “[Students of international politics] cannot do their business without making powerful assumptions about what kinds of things are to be found in international life, how they are related, and how they can be known. These assumptions are particularly important because no one can “see” the state or international system” (Wendt 1999, 5). Y posteriormente continúa: “Under these conditions empirical questions will be tightly bound up with ontological and epistemological ones; how we answer “what causes what?” will depend in important part on how we first answer “what is there?” and “how should we study it?” Students of international politics could perhaps ignore these questions if they agreed on their answers, as economists often seem to, but they do not” (1999, 5). Efectivamente, en su obra este autor remarca las grandes diferencias entre las distintas corrientes de Relaciones Internacionales y considera que tienen una base ontológica18. De hecho clasifica las distintas corrientes de la disciplina académica en función de dos aspectos ontológicos19, haciendo explícita parte de la ontología que subyace en cada una de ellas. Por ello afirma que, partiendo de distintos postulados ontológicos, las disensiones entre las diferentes propuestas teóricas no se podrán resolver de otra forma que no sea abordando este nivel más básico de la disciplina20. De este modo, los dos factores que hacen más necesario el debate ontológico en las Relaciones Internacionales que en otras disciplinas académicas son, por un lado, el mayor nivel de abstracción de sus objetos de estudio, y por otro, el desacuerdo interno en la disciplina sobre los conceptos fundamentales. Aunque, en realidad, Wight considera que en todo el ámbito de las Ciencias Políticas, en las que incluye a las Relaciones Internacionales, es imprescindible recuperar la cuestión ontológica “Politics is the terrain of competing 18 Algo en que también concuerda con Wight. Cuando este autor aborda las diferencias en la cuestión estructura-agente en el seno de las Relaciones Internacionales, afirma: “Epistemological and methodological issues arise as a result of how differing theories resolve this problem, but these are supervenient on the more basic ontological issues. Hence, all attempts to understand the agent–structure problem in purely epistemological and/or methodological terms will fail. The only comprehensive way to address an ontological problem is at the level of ontology” (Wight 2006, 3-4). 19 Según el peso que las distintas corrientes teóricas otorgan a la estructura, los clasifica como holísticas o individualistas, y según el peso que otorgan a las ideas, las considera materialistas o idealistas, como veremos posteriormente. 20 Un punto de vista que también comparte con Walker, quien afirma: “I insist that differences between approaches to contemporary world politics must be addressed at the level of basic ontological assumptions:
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